Ceci n’est pas un appel à la désobéissance civile, mais plutôt un appel au sens civique. Ce n’est pas une protestation contre le libéralisme, mais plutôt contre l’esclavagisme. Je ne pointe pas du doigt ceux qui font subir, mais ceux qui dorment et se laissent mener par le bout du nez. C’est bien cela le pire.
Je ne dis pas qu’on fait payer au Peuple les dérapages boursiers de ces dernières décennies, je dis que la populace se laisse berner, sous couvert d’une politique d’austérité pour le bien de tous, par des dirigeants qui, de toute façon, ont perdu contact avec la réalité du Peuple.
Je n’évoque pas le fait que les Méga-Entreprises pillent la Terre nourricière, mais je constate que les espaces verts se raréfient. Je ne souligne pas le fait qu’il devient difficile de trouver une activité gratuite, reposante et vivifiante, mais je remarque que les gens sont prêts à payer le prix fort pour un rien de liberté. Apparente.
Je n’en veux même pas au voleur à l’étalage, mais bien à ceux qui regardent sans rien dire ou, pire encore, qui punissent la conséquence sans traiter le problème. Et je ne prends ici qu’un exemple…
Ouvriers, dirigeants, employés, policiers, chômeurs, étudiants, retraités, handicapés (pardon, on doit dire PMR – Personne à Mobilité Réduite), malades, hommes, femmes : nous vivons sur la même planète ! Nulle part, vu du ciel, nous ne voyons de frontière. Nulle part, dans la galaxie, la religion n’a l’importance qu’on lui accorde ici, nulle part on détruit en prétendant tendre à l’évolution. Et quand je dis nulle part, je devrais même dire : « Nulle autre espèce ici-bas que l’homme ». Oui : Nulle autre espèce que l’Homme Terrien ne se complique la vie à essayer de se la simplifier.
On se demande pourquoi la jeunesse n’a plus les mêmes valeurs qu’auparavant. Pourquoi ces valeurs disparaissent à une vitesse V – V’. On s’inquiète plus du temps qu’il fait à la bourse que du temps qu’il fait dehors. Mais lorsque les Sociétés Anonymes auront fini d’exploiter les Sociétés citoyennes, quand le petit pourcent aura fini d’extorquer l’énergie des 99%, il ne restera plus rien. Sinon leurs yeux pour pleurer.
Cela est déjà en train de se produire, pour les petites gens. Combien n’ont pas accès à l’eau courante ? Combien dorment sous les ponts ou dans des bidonvilles ? Certaines personnes étaient même très proches de ce pourcent… Et ne nous leurrons pas : Tant que cela ne bougera pas : cela ne fera qu’empirer.
D’une part, certains pays (Allemagne et Amérique en tête) soutiennent la Mondialisation, l’Ultra-Libéralisme ou la Démocratie galopants. D’autres part, La Grèce, l’Espagne, l’Italie pour l’Economie et l’Egypte, la Syrie, la Palestine pour la Démocratie (et ceci n’est qu’un exemple) désirent un changement PROFOND.
Certes, me dira-t-on, les attentes ne sont pas les mêmes. Mais la réponse commune pourrait très bien être compatible !
Pourquoi n’existerait-il pas la possibilité d’un Monde où chacun peut vivre, respirer, manger, rire, apprendre, boire, participer, bouger, penser, parler ? Et cela doit même être un devoir ? Mais, que je ne m’abuse… Je parle de la Déclaration de Droits de l’Homme ?
Oui. Et non. En la lisant, on s’aperçoit qu’à chaque article de cette Déclaration correspond une (voire plusieurs) contraintes. Les plus tendancieuses sont celles qui ont trait à des matières mouvantes. Comme le Droit, qui ne cesse de changer. Surtout lorsqu’émane une instance supérieure (ou plusieurs), NON-DEMOCRATIQUE (Mécanisme Européen de Stabilité [MES], Fonds Européen de Stabilité Financière [FESF], Fonds Monétaire International [FMI], Banque Centrale Européenne [BCE], j’en passe et des meilleures).
Ces Organismes supplantent nos élus directs. Ils les dirigent et manipulent. Et nos dirigeants ? Ils en font de même avec le peuple. Avec les mêmes outils que les premiers : le contrôle des médias (Internet compris) et la peur.
Nous l’avons compris : le Monde est en mutation. Nous devons changer notre mode de consommation, protéger la Terre, aimer notre prochain. Les mouvements planétaires (Indignés, 99%, Occupy, Printemps Arabe, Printemps Erable) ont initié le… mouvement. Et continuerons inexorablement. Mais il revient à chacun de se réapproprier sa vie. Et à chacun donc de provoquer ce changement. One ne peut attendre d’un mouvement quelque chose si on n’y participe pas. Gandhi a dit “Sois le changement que tu veux voir dans le monde”.
Arrêtons de succomber à la peur imposée par ces dirigeants et Institution à travers les médias. Tout simplement parce que si on regarde le mur qu’on veut éviter, la seule chose qu’on voit encore est ce même mur. Il est certainement facile de se replier dans une zone refuge, encore en partie préservée. Mais cherche-ton à l’amaigrir ou l’élargir ? Veut-on vivre mieux ou moins bien ? L’Evolution est-elle celle à laquelle on assiste ?
Prendre la Place ou manifester n’est sans doute pas une solution. Mais c’est un moyen. Un moyen d’enfin communiquer. Véritablement et pas virtuellement. Parce que communiquer n’est pas simplement émettre, mais savoir aussi que c’est reçu tel qu’on voudra l’émettre. Chacun le sait, communiquer par Internet (Facebook, Twitter ou autre MSN) ne permet pas de communiquer efficacement les émotions. C’est la raison pour laquelle ces outils ne sont pas suffisants.
J’invite, j’exhorte même le Peuple à s’éveiller, se conscientiser. S’informer. Communiquer surtout. En parlant de Peuple, je n’exclus personne. Ni les dirigeants, ni le 1%, ni les policiers. Ni les chômeurs, ouvriers ou employés. Ni les malades ou handicapés. Ni les Musulmans, Catholiques, Juifs, Protestants, Bouddhistes ou encore athées. Ni les Hommes ou Femmes. J’inclus tout le Monde.
J’appelle donc l’Humanité entière à créer le monde qu’il veut voir demain. En le faisant chacun et en communiquant, nous trouverons des similitudes. Nous utiliserons ces leviers communs. Ensemble alors nous bâtirons un Monde meilleur. Mais il faut pour cela que chacun s’exprime. Que chacun écoute l’autre aussi. On ne pourra être écouté et compris que si les autres le font.
Un Monde meilleur est possible. Mais ne donnons pas cette tâche à quelqu’un, elle nous appartient à tous.